Si vous êtes responsable d’une usine de transformation des graines de sésame, chaque minute d’arrêt de la ligne de presse équivaut à un coût direct — souvent supérieur à 10 000 € par jour dans les grandes unités. La bonne sélection d’un équipement n’est pas seulement une question technique : c’est une décision stratégique qui impacte la rentabilité, la qualité du produit final et la satisfaction client.
Pour une capacité de 500 à 1 000 kg/h, une presse semi-automatique avec système de contrôle PID est idéale. Elle offre un bon compromis entre investissement initial (~€45 000) et productivité. En revanche, pour des volumes supérieurs à 1 500 kg/h, optez pour une solution entièrement automatique avec convoyeurs intégrés, capteurs de pression en temps réel et gestion centralisée via interface HMI. Ces machines augmentent l’efficacité opérationnelle de 25 % en moyenne (selon étude IFPEN 2023).
| Type de presse | Rendement moyen (%) | Coût annuel d’entretien (€) | Temps de formation opérateur |
|---|---|---|---|
| Semi-automatique | 68–72% | ~€6 000 | 2 semaines |
| Entièrement automatique | 74–78% | ~€4 500 | 1 semaine |
La presse à froid préserve jusqu’à 95 % des acides gras essentiels et des composés aromatiques naturels. Pour les marchés premium (Europe, Japon), elle est incontournable. Mais attention : son rendement est inférieur de 5 à 8 % par rapport à la presse chaude. Si votre objectif est la rentabilité brute, la presse à chaud (température contrôlée à 85–95°C) peut augmenter la sortie d’huile de 10 % tout en réduisant la consommation énergétique de 15 % selon les données de l’Université de Lille (2022).
Une presse dotée de capteurs intelligents (surcharge, température, vibration) permet de réduire les pannes imprévues de 40 %. Un fabricant français a rapporté une baisse de 15 % des frais d’entretien annuels après avoir remplacé ses anciens modèles manuels par une version connectée. Et oui — cela veut dire : moins de temps perdu, plus de profit gagné.
Un exemple concret ? Une usine en Tunisie a optimisé ses paramètres de pression et de vitesse grâce à un logiciel de pilotage intelligent. Résultat : augmentation du rendement de 8 %, réduction de la surconsommation électrique de 12 %, et gain annuel de près de 18 000 € en maintenance.
Nettoyez les filtres tous les 48 heures si vous travaillez à plein régime. Lubrifiez les roulements toutes les 200 heures. Et surtout : formez vos techniciens à l’utilisation des outils de diagnostic embarqués. Cela évite 70 % des pannes liées à l’usure prématurée.
Vous ne vendez pas juste une machine. Vous construisez une usine durable, compétitive et respectueuse de l’environnement.